par Justine Junius | le 16 septembre 2011 | revue Numéro 1 | thème Clinique
Par quel bout prendre la question de la sanction et du traitement de l’autre ?* Pour tenter d’y répondre, je suis revenue à un questionnement datant des débuts de ma pratique en institution. Je cherchais en effet à saisir, face à une certaine forme « d’insupportable » lors d’une première confrontation au réel d’une clinique extrême, ce qui « dysfonctionnait » soit dans ma façon de travailler, soit dans le dispositif mis en place par l’institution. C’est avec la prise en compte d’un troisième versant, à savoir, la « folie » de l’enfant, qu’un éclairage s’est produit, sans annuler pour autant les deux premiers plans. C’est pourquoi l’idée m’est venue d’envisager la question de la responsabilité sur trois versants : l’intervenant, le jeune et l’institution. Aussi, vais-je explorer dans ce texte trois décisions qui touchent à un niveau différent de la responsabilité même si, d’une façon ou d’une autre, les versants se recoupent.