par Julien Lecubin | le 16 septembre 2015 | revue 18 / LA LANGUE DE L'ENFANT | thème Clinique
La troisième partie de la Convention d’Antibes 1 s’intitule « Du psychotique à l’analyste ». La conversation se base sur les textes relatifs au « néo-transfert », concept développé par Jacques Alain Miller pour tenter de définir le transfert dans l’analyse avec le psychotique. Le premier paragraphe de la présentation d’Angers rappelle ceci que Freud en 1938 évoquait déjà la perspective d’une néo-méthode. Je le cite : « Il faut renoncer à essayer sur les psychotiques notre méthode thérapeutique jusqu’au moment où nous aurons découvert, pour ce genre de malades, une méthode plus adaptée ». Soixante-ans plus tard, il s’agit avec ce concept de Néo-transfert de se mettre en position de «partenaire symptôme» auprès du psychotique, là où, dans la névrose, l’analyste est en position de sujet supposé savoir.
1 Irma. La Psychose ordinaire. La convention d’Antibes, Paris, Agalma éditeur, « Le Paon », 1999.