par Thomas Roïc | le 25 mars 2013 | revue 11 / KEL EPOK GEEK | thème Marque-Page
Cependant, Gérard Wajcman évite cet écueil de manière convaincante en prenant appui sur ses recherches sur le regard qui lui permettent de formuler des hypothèses sur les vicissitudes de la narration dans notre société. Il est en effet d'abord question du récit en tant que tel et de la rupture que produira sur lui l'Holocauste. « Qu'il y a des choses qui ne se laissent pas mettre en mots, et que cet inexprimable a destin de faire retour dans l'ordre visuel, cela touche au cœur de la création du xxe siècle. »1 Pour preuve, la déferlante actuelle d'images dont les événements du 11 septembre demeurent le point focal.